Et je redécouvre les formes de plus en plus harmonieuses de mon corps. Je me plais, mes doigts glissent sur ma poitrine, effleurent l'aréole, quel geste gracieux... de la chaire de poule, je ne sais plus très bien si ce sont mes caresses ou bien le froid qui me fait ainsi frissonner.
Je retire un à un mes vêtements, j'observe silencieusement ce corps que je ne voyais plus, plus mince, un ventre plat, un visage plus fin, plus raffiné, de jolis petits seins dressés, des hanches moins larges, des fesses toujours rebondies mais amincies, j'admire ce que je me suis fait devenir.
Mon miroir est tendre avec moi aujourd'hui, il a effacé les imperfections du quotidien et mis en lumière de longs efforts. J'enfile mes plus belles robes, pour me magnifié d'avantage, un peu de crayon sur les yeux, de l'eye-liner, pour un regard de biche, un rouge à lèvre rouge, les cheveux ébouriffé, me voilà plus superbe que jamais.
Quel lieu magique, dans ma chambre devant le miroir, je peux me permettre toutes les audaces et accepter de ce miroir tout les compliments. Coquins, doux, séduisants, charmants, je suis flattée. Comblée de toutes ces éloges, j'enfile mon dernier habit de lumière, j'observe une dernière fois ma tenue d'Eve sous toutes les couture. Délicatement je coule dans la chaleur enveloppante de sa peau, Morphée ne me résistera pas, ce soir il est à moi et je suis là seule nue dans ses bras.
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