jeudi 6 janvier 2011

le ballon d'hélium

Regardez cet enfant qui choisi minutieusement quel sera le ballon qu'il accrochera à son poignet.
Il prendra le plus beau à ses yeux, celui qui le fait le plus rêver.
Il n'a plus peur de rien, il tient dans sa main un songe qu'il ne croit pouvoir s'envoler. Heureux avec sa boule rouge qui déambule à ses côtés, il court, joue et rit des milles folies que son nouvel ami lui inspire.
Il ne se préoccupe plus de rien, il profite de chaque plaisirs immédiats. Son rire qui explose en fracas, bourdonne encore dans mes oreilles et me rappelle ô combien le bonheur peut être fragile.
Il suffit d'être un poil distrait pour laisser s'échapper ce bonheur aussi fugace que précieux. Ou pire se faire surprendre par une détonation. Le ballon, tout juste dans nos mains, à force de pression, de jeux et de rires, pourrait bien éclater.
L'enfant médusé, observe le bout de caoutchouc rouge évidé dans ses mains, étouffé par sa passion, il vient de mettre à mort son propre rêve.
Il pleurera une minute, une heure, ou peut être jusqu'à la fin de la journée, ce qui lui paraîtra une éternité... Puis, il oubliera en voyant un autre ballon lui faire de l'oeil et empli à nouveau de joie, il profitera de chaque instants, tout en s'occupant précieusement de l'objet de son plaisir afin qu'il ne s'évanouisse plus au creux de ses propres mains.

mercredi 27 octobre 2010

Miroir mon beau miroir

Il est tard ce soir et me préparant pour retrouver le plus doux des compagnons : morphée. J'observe d'un oeil le miroir, un sein qui se dénude en retirant mon pull, hérissé par le froid.
Et je redécouvre les formes de plus en plus harmonieuses de mon corps. Je me plais, mes doigts glissent sur ma poitrine, effleurent l'aréole, quel geste gracieux... de la chaire de poule, je ne sais plus très bien si ce sont mes caresses ou bien le froid qui me fait ainsi frissonner.
Je retire un à un mes vêtements, j'observe silencieusement ce corps que je ne voyais plus, plus mince, un ventre plat, un visage plus fin, plus raffiné, de jolis petits seins dressés, des hanches moins larges, des fesses toujours rebondies mais amincies, j'admire ce que je me suis fait devenir.
Mon miroir est tendre avec moi aujourd'hui, il a effacé les imperfections du quotidien et mis en lumière de longs efforts. J'enfile mes plus belles robes, pour me magnifié d'avantage, un peu de crayon sur les yeux, de l'eye-liner, pour un regard de biche, un rouge à lèvre rouge, les cheveux ébouriffé, me voilà plus superbe que jamais.

Quel lieu magique, dans ma chambre devant le miroir, je peux me permettre toutes les audaces et accepter de ce miroir tout les compliments. Coquins, doux, séduisants, charmants, je suis flattée. Comblée de toutes ces éloges, j'enfile mon dernier habit de lumière, j'observe une dernière fois ma tenue d'Eve sous toutes les couture. Délicatement je coule dans la chaleur enveloppante de sa peau, Morphée ne me résistera pas, ce soir il est à moi et je suis là seule nue dans ses bras.

dimanche 26 septembre 2010

ton lit sans toi

Ce soir, je dors seule, tu n'es pas là, j'avoue que je préfère te sentir auprès de moi. Mais le plaisir d'entendre le timbre de ta voix, rayonnante de joie, c'est un délice.
Tu m'as réveillée, il y a peu pour me prévenir que tu n'allais pas rentrer ce soir, il était trop tard pour prendre les transports.
Alors d'une voix endormie, qui t'as paru triste, tu m'as dit avec le plus de doigté possible, que tu ne reviendrais que demain matin. Encore dans les vapeurs du sommeil, je ne te pose pas de questions, je te souhaite une bonne nuit et je te dit que je t'aime. Voyant que je n'étais pas fâchée, tu n'as qu'une seule envie, me faire partager ta soirée, je souris à l'autre bout du téléphone, et écoute tes mots excités de bonheurs et là, je t'aime encore plus.
Nous raccrochons, il me revient vite des angoisses passées et puis je regarde autour de moi l'écran bleu de la télé qui illumine à peine la pièce, et j'observe où je suis. Je suis chez toi, dans ton lit, mes affaires traînent de parts et d'autres. Nous vivons quasi ensemble et nous sommes heureux ainsi. Tes rires, ta confiance, ton amour, ta joie... c'est moi qui en profite le plus, ô mon ange si tu savais combien ils me nourrissent, combien savoir que tu te sens libre me rend libre, j'attend avec impatience le moment où j'aurais à nouveau complètement confiance en toi, histoire qu'il n'y ait pas cette angoisse qui frôle à nouveau mon coeur.
Laisse moi encore rêver de toi mon coeur, d'un amour plus fort que tout, plus fort que moi, un amour fou qui ne finira pas. Je t'aime

jeudi 27 mai 2010

Elle...

... a le droit aux sourires, à de jolis mots enrobés de tendresse, aux compliments qui nous rendent plus fort, à son apaisement et ses confidences.

Je l'envie, jalouse, excédée d'attendre, c'est la rage qui me tient.
Une rage qui me dépasse, qui contamine mon corps et noue mes boyaux.
L'idée même de savoir qu'ils peuvent se parler dans mon dos me répugne.
Il lui a dit juste des mots, oui juste des mots mais qui auraient du m'être destiné.
Elle devait être fière heureuse, comme moi je ne le suis plus.

Qui veut-il réellement? À quoi s'amuse-t-il?
Un jeu idiot qui entaille à chaque syllabe un peu plus mon coeur déjà meurtri.
Et elle, je la connais déjà opportuniste, voleuse
Là, prête à sauter sur la moindre occasion, elle attend
Le regard vif, elle a choisi sa proie.
Elle reste encore aux aguets, pour ne pas le faire fuir.

C'est une maligne, elle manipule comme personne...
On ne peut pas le nier, je l'entend lui dire:
Ne t'inquiète pas, je n'attend plus rien de toi, je veux juste quelques cours de guitare
Ne soyez pas dupe elle ne révise même pas ses accords...
A quoi s'attendre après ça
Son mensonge est tellement gros, il saute aux yeux.
Si seulement il n'avait pas céder.
Elle n'aurait pas pu arracher à mon coeur tout ces sanglots.

samedi 15 mai 2010

quand on a envie de pleurer...

... et que rien ne sort, parce qu'on s'abstient d'avoir mal, ce n'est ni le temps ni le moment.
Quand des fois on se réveille de cette douce aphasie et que l'on se rend compte que nous ne sommes plus ce que l'on devrait être.
Que devons nous faire?
Changer, il n'y a que ça a faire, prendre de meilleur décision pour nous même.
Mais quelle est la bonne solution, on a beau y réfléchir, laisser tourner notre pensée, aucun résultat ne point à l'horizon, alors on attend encore et toujours. On attend de savoir ce que l'on veut vraiment pour notre avenir, quel personne on veut réellement être.
Je sais qui je veux être, là n'est pas la question, mais je ne sais pas comment devenir cette personne!
Mon triste sort n'en revient qu'à moi même, ce sont mes choix qui font de ma vie ce qu'elle est.
Et ce que je décide va faire de mon futur ce qu'il deviendra. La dure réalité de la vie se confronte à mon être, je voudrais tellement que les choses soit simple et que les autres veuillent les mêmes choses que moi. Hélas ce n'est pas toujours le cas, alors je m'évertue à les dissuader d'entrer dans ma danse. Dialogue de sourd, réponses muettes, voilà ce qu'on récolte lorsque l'on attend trop des autres. Ne sommes nous pas mieux servit que par nous même, ne dois-je donc pas n'attendre rien des autres, et attendre tout de moi?
Arrêter d'essayer satisfaire mes envies pour écouter les leurs, pour entendre ce qu'ils veulent et au moins réussir quelque chose, réussir à satisfaire le désir d'autrui.
Mais je suis toujours contre, pourquoi ne serait ce pas mon propre désir qui soit exaucé? Ma demande peut être simple ou compliquée, je n'obtiens rien lorsque j'attend quelque chose de quelqu'un d'autre.
Un ego surdimensionné me direz vous, c'est bien possible, narcissique au possible, je fuis cette image de moi, mais c'est elle qui me poursuit, s'il y a un être que j'aime le plus au monde, c'est bien moi même et je me veux le pus grand bien, pourquoi les autres ne répondraient-ils pas à ce souhait. Egoïste, je voudrais l'être encore plus et me n'accepter que l'entourage qui me fait du bien, laisser le reste de côté... n'est ce donc pas finalement la seule manière d'avancer?

lundi 1 mars 2010

un coin de lettre au coin de l'être

Le titre est trouvé, je le sens, j'y suis presque... Je vais créer plusieurs typo à partir d'une trame de coins de lettre, ces attaches en aluminium qui servent à relier des feuillets entre eux.
J'aime cette idée de coin et d'intimité, le jeu de mot avec lettre et l'être, finalement quoi de plus intime qu'une lettre, donc ce sera autour de correspondances...
Ou d'écrits pour soi même, un agenda, un journal intime?
Quelque chose qui confesse notre état d'âme
J'aime l'idée de quelque chose de caché, de coder que seul le destinataire pourrais lire.

a voir...

Page blanche

Nous sommes le premier mars, dans 3 mois et demi, j'ai mon jury de fin d'année... enfin, je vais pouvoir m'arrêter d'étudier et vivre ma vie, c'est ce que j'essaie de me dire.
Mais non, je me sens bloquée, rien aucune idée pour ce fichu projet de fin d'année, cela fait des mois que je cherche, que rien ne vient, que je trouve mes idées toujours nulles et banales. Je ne sais pas quoi faire, les idées me viennent toujours très simplement en tête et maintenant mon imagination est partie. J'ai peur d'échouer, qu'est ce que je vais faire si je ne trouve pas cette idée génial qui me fera avoir mon diplôme, j'ai l'impression que je suis en train de tout planter, et rien y fait, plus j'y pense plus je reste scotchée.
Je n'arrête pas de penser au fait que je risque de me planter et ça me met un tel stress que je n'y arrive plus, j'ai envie de tout laisser tomber, j'ai trop peur de ne pas y arriver, de ne pas être capable. Je me sens tellement nulle en ce moment, j'ai l'impression de n'avoir jamais fait rien de bien. Il faut que je me libère et que je m'amuse sur un projet...
Mais lequel, que quelqu'un me glisse à l'oreille une idée, une solution, quelque chose qui me correspond.
Je suis curieuse, j'aime trouver des énigmes, j'aime les chiffres, j'aime les codes.
J'aime trouver des solutions, mais là je n'ai pas le problème... il faut donc que je trouve un problème à résoudre une énigme.
J'aime qu'il y ait des mots cacher dans les mots, genre "parle-ment"
Mais ça ne marchera pas avec tout les mots, je ne vais pas faire une dictionnaire...
Et voilà retour à zéro!
Page blanche quand tu nous tiens!